http://revuenipatrienifrontieres.blogspot.fr/2013/05/guy-fargette-quelques-precisions-sur.html
Yves Coleman : Dans le numéro 3 de Ni patrie ni frontières ont paru quatre de tes textes. « Faiblesse des forces anti-guerre » et « Misère de l’anti-guerre en Europe » contiennent de sévères critiques des mouvements pacifistes ; « Débats stratégiques aux Etats-Unis » et « Faut-il confondre choc et conflits ? » s’en prennent à la mauvaise foi ou à l’ignorance des intellectuels qui démolissent le livre de Huntington. Je voudrais d’abord t’interroger sur ce que les révolutionnaires auraient pu faire face à la menace de guerre en Irak. Tu dis : « essayer de comprendre » et je ne peux que t’approuver mais cela ne me semble pas contradictoire avec le fait d’essayer d’agir dans au moins une direction : l’opposition irakienne. Savoir ce qu’elle pensait de la situation, répercuter ses demandes, débattre avec elle, etc., nous aurait peut-être justement aidés à mieux comprendre et avoir une action plus efficace.